Une instruction qui met l’accent sur la préparation des femmes
pour le rôle d’épouse et de mère
Bella Marianthi
Introduction
Cette enquête a pour
but de montrer que l’instruction des femmes est influencée par leur statut
social, par les idées dominantes sur la «nature» et la «vocation» féminines, par
la perception de l’existence d’une frontière entre espace privé (foyer et vie
familiale) réservé à la femme et espace public (travail et vie sociale) réservé
à l’homme.
Les
caractéristiques différentes des deux genres impliquent l’attribution de rôles,
de droits et de devoirs distincts dans la société. La «faiblesse naturelle» de
la femme par rapport à l’homme, son rôle dans la perpétuation et la sauvegarde
de la race et l’importance donnée à la famille impliquent que la place de la
femme est au foyer. Alors, pendant tout le 19e siècle, la femme est assignée
à l’entretien de la maison et au soin des enfants, ne prend pas part à la vie sociale
et vit du revenu de son époux. Par contre, l’homme est
considéré comme un être autonome et indépendant participant activement à la vie
sociale, économique et politique du pays. La séparation entre foyer et travail
engendre des différences entre hommes et femmes dans plusieurs domaines et influence,
à un haut degré, leur instruction. Ainsi, la femme prend une instruction plutôt
symbolique visant à sa préparation pour le rôle d’épouse et de mère, tandis que
l’instruction de l’homme a un caractère économique et professionnel, constituant
un moyen pour la conquête de l’espace public et la création d’un meilleur
avenir.
Le changement de la condition de la femme, l’amélioration et la modernisation de son instruction dépendent du changement des conditions sociales, de l’évolution des mentalités et des revendications féminines.
Les premiers efforts pour l’institution
de l’enseignement féminin
On trouve les premiers
efforts pour l’institution de l’enseignement féminin dans le territoire grec, vers
la fin du 18e et le début du 19e siècle, dans les îles Ioniennes
où l’instruction est reconnue comme un bien nécessaire pour le progrès de la
société et l’évolution libérale de la vie politique. L’institution de
l’éducation publique y est introduite par les Français Républicains (1797-1798).
Un peu plus tard, un système éducatif de trois degrés y est établi, pendant
l’occupation britannique (1809-1864). Alors, dans les îles Ioniennes fonctionnent,
quelques décennies plus tôt que dans le reste de
En 1830, un des
premiers devoirs du nouvel état grec indépendant est l’organisation de
l’éducation publique, le combat contre les préjugés concernant
l’instruction qui survivaient de la période ottomane et la révélation de la nécessité de l'éducation morale et chrétienne des jeunes, garçons et
filles. Les savants et les pédagogues grecs défendent l’éducation des jeunes, influencés
par les principes des philosophes des Lumières. Cependant, l’Europe des Lumières s’est montrée incapable
de surmonter les attitudes patriarcales traditionnelles
et d’inclure le genre féminin dans les principes de liberté,
d’égalité, de justice, de dignité et des
droits individuels. Elle a adopté les anciennes idées sur l’infériorité naturelle
et intellectuelle de la femme et a conservé sa condition sociale. Ainsi, la femme, ayant des caractéristiques
biologiques et psychologiques différentes de celles de l’homme (nature
délicate, raison limitée, sensibilité excessive, nerfs fragiles), se réduit au
foyer et joue le rôle d’épouse, de
mère, de maîtresse de maison. Donc, son
éducation doit viser à la
formation de son caractère et de sa morale ainsi qu’à sa préparation pour mieux remplir ses devoirs
familiaux et domestiques (Dalacoura, 2007: 225-226).
Pendant la période du gouverneur Capodistria (1827-1831) l’organisation du système éducatif dans toutes ses dimensions – l’administration, l’environnement matériel, les activités d’apprentissage, les enseignants et les apprenants – préoccupe vivement l’état grec. La politique éducative met l’accent sur l’extension, la généralisation et l'organisation de l’éducation élémentaire avec le fonctionnement des écoles primaires mixtes mutuelles ayant pour but l’éducation nationale, religieuse et sociale des jeunes (Babounis, 1999: 121-123).
Parallèlement, les savants et les pédagogues grecs défendent le besoin de
l’instruction des femmes qui sont responsables du soin des enfants, du bonheur des hommes et du bien-être
familial. Ils trouvent nécessaire qu’elles apprennent à
lire, à écrire et à obtenir une éducation cultivant
les dons que la nature leur a prodigués (Labraki-Paganou, 1988: 63, 88). C’est
à cette période que l'enseignement primaire des filles est développé grâce à l’initiative privée et aux activités des
missionnaires étrangers. Mais la participation
des filles dans les écoles primaires mixtes mutuelles et dans les écoles
secondaires reste très faible (Babounis,
1999: 443-445).
L’enseignement primaire
Sous le règne du roi Othon, l’état grec procède à l’institution
de tous les degrés de l’éducation publique pour les garçons, mais pour les filles
il n’institue que l'enseignement primaire et la formation de l’institutrice, ne
prenant aucune mesure pour l’enseignement secondaire. L’article
58 du décret législatif du 6/18 février 1834 qui concerne l’organisation des
écoles primaires se réfère à l’éducation des filles en précisant: «Les
écoles de
filles, lorsque cela est possible, doivent être séparées de celles des garçons et
avoir un personnel éducatif féminin». Donc, pour l’application de
cet article il faut des bâtiments séparés mais dans les petites communes qui n’ont pas la possibilité de créer et de conserver une deuxième école,
les filles vont à la même école que les garçons. Dans le
même décret, l’article 2, introduit la différenciation du
contenu du programme d’études: «Dans les écoles
de filles, les travaux à l’aiguille doivent être élaborés» (Dimaras, 20033:
45- 48). Ainsi, dans les premières écoles mutuelles, on
enseigne aux filles pas seulement la lecture, l’écriture
et le calcul mais aussi les «arts féminins»:
la couture, le tricotage et la broderie
c’est-à-dire des matières qui reproduisent les
stéréotypes de cette époque et visent
à la préparation les filles pour le
rôle d’épouse, de maîtresse de maison et de mère.
Bien
que l’enseignement primaire soit obligatoire
à partir de 1834, un peu avant la fin du 19e siècle, le pourcentage de
fréquentation d’élèves de sexe féminin y reste très faible. D’après le recensement
de la population grecque de 1879, l’analphabétisme
féminin atteint 93% et dans plusieurs municipalités
du pays aucune femme ne sait ni lire ni écrire. Les
facteurs qui ne favorisent pas la fréquentation des filles aux écoles primaires sont: l’interdiction
de la coéducation des deux sexes, instituée en 1852, le manque d’écoles de filles dans les régions rurales du pays et les
préjugés du peuple grec sur les rôles des deux sexes ainsi que sur la nécessité de l’instrucrtion des filles
(Ziogou-Karastergiou, 1986: 483-484).
L’enseignement secondaire
Le décret du 31 décembre
1836 (12 Janvier 1837) «Sur le règlement de l’enseignement secondaire» ne concerne que les garçons (Dimaras, 20033: 60). Tout au long du 19e
siècle, l’état grec ne prend aucune mesure pour la création et le
fonctionnement des écoles secondaires pour les filles. Alors, les besoins de celles qui ont l’intention de continuer leurs études
après l’école primaire sont satisfaits par l’initiative privée. Durant de nombreuses
années, la forme de l’enseignement féminin secondaire qui
est reconnue et acceptée par la société et les
pédagogues grecs, concerne l’enseignement général «supérieur» des filles des classes
privilégiées et la formation des
enseignantes du primaire dans les établissements secondaires
privés. L’institution qui remplace complètement l’état grec dans le
domaine de l’éducation secondaire féminine c’est la «Société des Amis de
l’Enseignement»[1].
Les écoles secondaires
privées de filles sont fondées par des particuliers, des municipalités ou des sociétés
et ont leur siège dans les grands centres urbains. Comme les frais de scolarité
sont chers, elles s’adressent surtout aux filles d’origine bourgeoise. La durée
des études varie d’une école à l’autre mais elle reste toujours plus courte que
celle des écoles secondaires de garçons qui comprend au total 7 ans (3 ans de
collège appelé «École Hellénique» et 4 ans de lycée qui prépare pour les études
universitaires). Alors, les écoles secondaires privées de filles ne constituent
qu’un prolongement de l’école primaire avec 3 ou 4 classes supérieures (8 ans
d’études le maximum). Le programme d’études ne correspond pas à celui des
garçons et ne prépare pas les filles à obtenir le baccalauréat mais un simple
diplôme de fin d’études qui ne leur permet pas de s’inscrire à l’université. En
plus, les heures d’enseignement de mathématiques et du grec sont limitées et
l’accent est mis sur des matières telles que la musique (surtout le piano), le
dessin, les langues étrangères (essentiellement le français)[2],
la broderie et l’économie
domestique. Il s’agit d’une instruction plutôt symbolique qui complète la dot
des filles et leur permet de jouer le rôle d’ornement social auprès de leur
époux. À partir du milieu du 19e siècle, de nombreux pédagogues et intellectuels grecs dénoncent le
caractère privé de l’éducation secondaire féminine. Ils remarquent
qu’elle est limitée dans les grandes villes et constitue
un privilège des filles des classes aisées. Ils demandent
alors qu’elle soit généralisée et répandue dans tout le pays et dans toutes les classes sociales (Ziogou-Karastergiou, 1986: 141).
Le premier
programme analytique et
horaire des écoles secondaires
privées de filles, publié en 1893, reflète les idées
de l’époque sur l’éducation féminine, qui doit être adaptée à leurs «forces
corporelles et mentales» et à leur «vocation naturelle». Les pédagogues
soutiennent qu’il n’est pas nécessaire de leur donner une instruction classique
et scientifique pareille à celle des garçons parce que le fait d’étudier peut les
rendre malades. Vers la fin du 19e siècle, après la demande insistante
d’une partie de la société grecque pour l’entrée des femmes à l’enseignement
supérieur, plusieurs écoles secondaires privées féminines mettent sur pied de
nouveaux programmes d’études et créent des classes de lycée ainsi que des
sections professionnelles.
Les Écoles Normales d’enseignement primaire
Les Écoles
Normales féminines préparent pour le diplôme de l’enseignante
du primaire. Cette profession devient de plus en plus souhaitable par les
filles de la classe moyenne parce qu’elle offre un bon salaire mensuel donnant à
une femme la possibilité de mener une vie modeste, mais indépendante. En plus, c’est
le premier métier féminin acceptée et reconnue par la société grecque comme un prolongement
de la «nature féminine». Malgré le décret de 1834 qui prévoit la fondation des Écoles
Normales pour la formation des instituteurs des deux sexes, l’état grec laisse
la formation des institutrices à l’initiative privée et essentiellement à la «Société
des Amis de l’Enseignement». Dans son école secondaire, reconnu en 1861 comme École
Normale de filles, fréquentent parallèlement les futures enseignantes du
primaire et les filles des familles aisées qui ont envie de prendre une
éducation générale supérieure à celle de l’école primaire. Le programme d’études
est commun pour les deux catégories d’élèves et cela entraîne des conséquences
graves sur la formation pédagogique de l’institutrice, comme en témoignent les critiques sévères des inspecteurs
des écoles primaires de l’époque. L’extension du droit pour la formation des
institutrices (décret du 27 Octobre 1892) à toutes les écoles secondaires privées
féminines crée un grand problème social et éducatif car il y a de nombreuses institutrices
diplômées au chômage qui essaient de prendre, à
tout prix, le poste de celles qui travaillent. En 1893 l’état grec sépare
enfin l’École Normale de l’école secondaire générale et publie les premiers
programmes officiels des deux écoles. Cependant, il n’y a aucun changement important
dans le cadre institutionnel avant 1914, où l’état grec fonde des Écoles Normales
publiques féminines (Ziogou-Karastergiou, 1986 : 161-162, 354).
Les études universitaires
Les portes de l’université grecque sont fermées pour les femmes malgré la demande pressante de la bourgeoisie
grecque qui envoie ses filles à l’étranger pour faire des études supérieures.
En 1890,
L’enseignement technique et professionnel
Pendant tout le
19e siècle la seule forme d'enseignement technique et professionnel
qui existe en Grèce, c’est la spécialisation dans les métiers féminins:
la couture, le tricotage, la broderie, l’art culinaire etc.
Elle s’adresse surtout aux filles des classes non privilégiées qui ont besoin
de travailler pour gagner leur vie. Elle est organisée et développée par les associations
féminines de bienfaisance (« Société Philanthropique des Dames» «Association
des Femmes pour l’Éducation Féminine», «Union des Femmes Grecques»). Les
écoles techniques et professionnelles de cette période visent non seulement à la
formation professionnelle, mais aussi à l’instruction générale, la formation
morale et chrétienne et au contrôle de la conduite des femmes de la classe
ouvrière. En 1897 l’«Union des Femmes Grecques» fonde «L’École Professionnelle
pour les Ménagères» qui a un double but: la section ménagère forme des maîtresses
de maison et la section professionnelle forme des ouvrières et des domestiques.
La même époque, l’inspectrice des écoles primaires Sevasti Kallisperi, diplômée
de
En général, les
seuls métiers que la femme peut exercer cette époque sont ceux qui sont basés
sur les qualités attribuées à la femme et liées au rôle de maîtresse de maison
et de mère (enseignantes du primaire, domestiques, couturières, infirmières).
Tentatives de réforme
Durant les dernières décennies du 19e siècle, la découverte de l’enfance,
la glorification de la maternité et de l’idéal
domestique coïncide avec la
résurgence de l’affaire nationale et l’irrédentisme. Alors, les pédagogues grecs affirment que l’instruction
des femmes est nécessaire et importante parce que c’est la mère qui forme le futur
citoyen et soldat qui va lutter pour la réalisation de «
La même période,
un petit nombre de femmes, sans contester le rôle social et national de la
femme, ni s’éloigner du modèle de l’épouse et de la mère, se mobilise et revendique
l’égalité des chances dans l’instruction et de nouvelles perspectives professionnelles
pour les femmes. À la tête de ce courant se mettent les intellectuelles et les institutrices
célèbres de cette époque (Callirrhoé Parrein, Catherine Laskaridou, Sappho
Leontias, Calliope Kehagia). Ainsi, la profession de l’institutrice, considérée
d’abord comme un prolongement de la «nature féminine», est enfin transformée,
par les femmes elles-mêmes, non seulement en un moyen d’indépendance, mais
aussi en un levier qui leur permet d’entrer dans la sphère publique (Varikas, 19962: 242). Particulièrement Callirrhoé Parrein,
directrice du Journal des dames, lutte pendant des années pour l’accès des
filles à l’enseignement secondaire, professionnel et universitaire. Elle écrit
dans le Journal des dames: «Vous avez des lycées parfaits pour les garçons, fondez-en pour les
filles aussi. Vous avez une École Polytechnique, des lycées pratiques, des écoles
agricoles et industrielles pour les hommes, fondez au moins une école pratique
pour les femmes […]. Il est nécessaire que
Les revendications
de C. Parrein ne sont pas satisfaites par les hommes politiques qui
insistent à la différenciation de
l’enseignement secondaire féminin. Alors, dans les projets de loi des ministres de l’Éducation Nationale A. Avgerinos (1880), G. Théotokis
(1889) et A. Ephtaxias
(1899) apparaît une intention pour
l’extension de l’éducation primaire et la fondation des écoles
secondaires et des Écoles Normales publiques. Mais le but de l’enseignement des
filles continue à être la préparation pour le rôle de mère, d’épouse et de
maîtresse de maison et les écoles secondaires publiques n’acceptent que des
garçons (Ziogou-Karastergiou, 1986: 287-294).
Les nouvelles perspectives au début du 20e
siècle
À la fin du 19e siècle il y a deux
propositions pour l'enseignement féminin: D’une part celle de l’état et des
hommes, intellectuels et pédagogues, qui différencient l’enseignement
secondaire des filles en ce qui concerne la durée et les matières enseignées et
limitent son but à la préparation uniquement des maîtresses de maison et des
mères. D’autre part celle des femmes cultivées qui revendiquent des réformes alignant
l’enseignement féminin sur celui des hommes et l’accès des femmes à toutes les professions.
La lutte des femmes et la demande des études universitaires aboutissent enfin à
l’admission des femmes à l’Université (1890), à l’ouverture de la science à un
de plus en plus grand nombre de femmes et à une prise de
conscience pour la nécessité de l’amélioration de l'enseignement secondaire féminin.
Dans la première
décennie du 20e siècle l’expansion générale de la société, le
changement des conditions sociales et l’évolution des mentalités attribuent au
changement du statut social de la femme grecque. Dès le début du siècle on
remarque une augmentation de la scolarisation des filles et une participation
massive dans les emplois du secteur des services. Les employées de bureau, des
postes et du téléphone, les vendeuses de magasin contribuent à la légitimation
du travail féminin. En même temps apparaissent les premières femmes médecins, professeurs
du secondaire, peintres, pharmaciennes. Cependant, le travail féminin est
caractérisé par la faible rémunération, l’instabilité, le manque de
perspectives et de participation au mouvement syndical. En même temps, les
femmes instruites jouent un rôle considérable dans la vie culturelle du pays,
en écrivant des livres littéraires, des manuels scolaires, en publiant des
articles scientifiques dans la presse et en participant à des associations telles
que le «Groupe pour l’Enseignement» et le «Lycée des Femmes Grecques». Alors,
elles remettent en question la «vocation naturelle» de la femme ainsi que sa
conception uniquement comme mère au foyer et révèlent les capacités intellectuelles
féminines (Ziogou-Karastergiou, 2006: 157-158).
Enfin, la révolution de 1909, la prise du pouvoir par la
classe bourgeoise et les réformes entreprises par les gouvernements d’E. Venizélos
permettent la modernisation de
BIBLIOGRAPHIE
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Ziogou-Karastergiou,
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de 1900 à 1930: Argumentation et opposition sur les réformes éducatives d’El. Venizélos.
In Tzikas, Ch., Questions d’histoire et d’historiographie de l’éducation. Actes d’une journée
scientifique (pp. 143-183). Thessalonique: Epikentron.
(En grec).
[1] Fondée à
Athènes en 1836 par J. Kokkonis, M.
Apostolidis et G. Gennadius, elle
commence à fonctionner en 1837 avec
la création d’une école primaire et d’une école
«supérieure» (secondaire). Son but principal est l’extension de l'éducation primaire des filles et la
formation des enseignantes du primaire. Avec le soutien de l’Etat et, dans les premières années de son fonctionnement, de
certaines municipalités, mais surtout avec les
contributions des bienfaiteurs grecs (A. Arsakis,
S. Valettas, M. Rallis,
M. Stinis),
[2] La connaissance d’une langue étrangère prouve l’éducation européenne des
filles de la bourgeoisie aisée.
La langue qui est à la mode et domine dans
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